Focus aujourd’hui sur Exxòs, l’inventeur de la musique Kako, mon « grand frère ». Non seulement j’aime sa musique Kako mais je suis vraiment amoureuse de son style tout autant mixé. Il y rajoute en plus une petite dose de folie que j’apprécie particulièrement. Il ose sans peur du ridicule et KFA aime ça. L’homme à l’aise en ville comme au vert nous a accordé un peu de son précieux temps. Welcome to Kako world…
Annojah : Exxòs ca vient d’où ?
Exxòs : Ca vient du pseudo que je tagguais au tout début de mes années de hip-hop au début des années 90, et le nom est resté « in the street » du coup on me connaissait plus sous le nom d’Exxòs que de Christophe. Exxòs c’est un nom que j’avais pris dans un concept informatique – le dessin et l’informatique sont assez liés – j’aimais l’informatique je voulais faire des jeux vidéos, des jeux de rôles, des jeux d’aventures et je suis tombé sur une compagnie qui s’appelait Exxòs, j’ai aimé le double X, le O et le S et surtout le logo qui était une tête de mort. J’ai adopté Exxòs, je l’ai pris pour moi et je l’ai taggué.
Annojah : En fait t’as commencé par le tag plutôt que la musique ?
Exxòs : Oui et non, au collège je kiffais le rap à la télé du Prince de Bel-air aux clips de rap, de funk, de soul old school et puis il y a eu Sydney le hip-hopeur français qui faisait son émission le dimanche. Ca m’a montré la break dance, le graffiti, les disciplines du hip-hop en fait. J’aimais déjà le dessin donc j’ai commencé à faire des tags au collège. Ensuite en enchaînant collège/lycée j’ai rencontré d’autres personnes qui en faisaient et là c’est devenu une passion. Donc oui j’ai débuté par le tag.
Annojah : Et la musique ça a commencé comment ?
Exxòs : Depuis petit au cours élémentaire mais je n’étais pas sur le rap, j’aimais la musique classique que ma mère me faisait écouter. J’aimais le compas et tous les trucs locaux que mon pater lui me faisait écouter et je crois que j’ai kiffé un pianiste à la télé vers 5 ans et à 6 ans mes parents m’ont offert un piano.
Annojah : Celui qui est toujours chez toi ?
Exxòs : Oui oui (rires). Il est pratiquement aussi vieux que moi et d’ailleurs j’ai appris d’abord à faire de la musique classique, appris dans le sens étudier, avoir des cours…comprendre comment ça marche. Et puis il y avait un tambour caché sur lequel je tapais mais plus en m’amusant parce que ni mon père, ni ma mère à l’époque ne m’ont dit « viens on va te donner des cours de ka », ce n’était pas trop le truc de base que les gens vont faire même si ma mater m’emmenait dans des léwòz. Le gwo ka n’avait pas percuté dans ma tête et l’instrument posé chez moi non plus, à part qu’il était beau, joli, impressionnant ; un jour j’ai dû le déchirer sans faire exprès avec un jouet et mes parents on dit « on va le réparer » et le « on va » pa jen transfowmé donc j’ai continué à faire mon piano et je ne me suis pas plus rapproché de ça des percussions. J’ai fait de la musique classique, du jazz, de la bossa nova et un moment j’ai buggé sur les cours, j’en avais marre.
Annojah : En fait c’est par l’influence du monde hip-hop que tu as abordé par le tag, que tu es revenu vers la musique ?
Exxòs : Ouais parce qu’il y avait dans le hip-hop le concept de faire tout, tout seul; ce qui est différent d’être musicien, d’être juste un interprète, là il y avait l’aspect « fais le toi même » du coup quand j’ai rencontré les autres camarades qui ont composé le Karukera crew : B.B.G, Star-Jee, Tysmé, Phonie et puis Doob6 par la suite, chaque personne essayait de faire un peu de tout et au fur et à mesure chacun s’est spécialisé.
Annojah : Et toi c’était quoi ton truc ?
Exxòs : Faire des beats, faire le Dj, scratché sur des platines, même non professionnel, faire de la batterie sur la table de l’école, scratché avec les trousses, les fermetures éclair pendant les cours surtout ceux de sciences (rires). Et après c’est devenu ce que je faisais. J’ai fini par me concentrer sur ce pour lequel j’étais le plus doué, et puis j’ai abandonné le graffiti aussi parce que je ne voulais pas me faire choppé par la police (rires).
Annojah : Tu es passé de Karukera crew (K.C) à l’invention de la kako musique ?
Exxòs : Oui ça a pris un certain temps, il s’est passé beaucoup de choses, on a fait plein de trucs underground, des maquettes, des featuring et aussi des disques. Et au fur et à mesure qu’on grandit chacun s’est spécialisé dans un métier qui n’est pas forcément celui de rappeur, parce que ça ne paye pas dans le petit pays de la Guadeloupe et même dans le monde entier.
Ce qui m’amène à la kako musique c’est le hip-hop qui ne m’a jamais quitté parce que c’est ce que j’aime écouter, que j’aime faire et aussi le reggae dance-hall, les riddim, même si je ne toaste pas mais j’ai toujours aimé ça. Du K.C, du disque qui est sorti, de La pétance dance ainsi que de La horde noire, un groupe qui y est associé, de hip-hop kréyol local je me suis retrouvé tout seul à réfléchir sur ce que je fais. La kako musique est d’abord venue d’un problème du fait que le K.C essayait d’aller plus loin, quand on essayait de sortir de notre monde de hip-hopeurs, de connaisseurs, de créolophones, de mecs qui écrivent des lyrics en créole et qui adorent ça ou qui utilisent des rythmiques hip-hop mais à teinte locale c’était toujours compliqué. On avait toujours une barrière soit pour vendre un cd d’hip-hop kréyol en France, soit parce qu’expliquer à un producteur local qu’il y a autre chose que le zouk, soit on était trop conscient, soit trop ghetto…après musicalement on a eu des excuses techniques, pas assez masterisés, etc. En résumé on s’est retrouvé à trois: Thiekks, l’ingé son du crew, Star Jee et moi qui se sont constitués en société pour autoproduire Wòsh goumé a vié nèg où il y a toute la famille, on a appris de nos erreurs. Puis on a sorti Pass di rhum riddim où on a travaillé avec au moins 25 personnes en se disant c’est peut-être nous, mais en fait malgré ça le créole ne passait pas donc le label on a fermé. Et moi j’ai continué à faire mon truc.
Annojah : Et finalement la kako musique ?
Exxòs : Kako musique est venue de ce problème de différence ! Des antillais il y en a en France mais les gens ne connaissent rien d’autres que Kassav, La compagnie créole, Franky Vincent et les Zouk Machine. Et en 2003, je me suis dit soit original, soit toi-même et mon problème est devenu ma force, que tu plaises ou non. Je me suis dit je ne suis pas le seul à mélanger des choses qui sont culturellement d’un héritage créole mais il n’y a pas de nom pour ça. Il y a d’autres artistes qui font de la musique, mais qui sont pourtant inclassables dans une catégorie musicale alors qu’on a écouté les mêmes radios, vu les mêmes choses…plutôt que je me butte à faire accepter aux autres ma différence, laisse moi créer ma « boite », qui n’existait pas, pour me mettre dedans. Quand je faisais les beats, je ne pouvais pas m’empêcher de mettre des rythmiques créoles, inconsciemment. Quand j’ai dû finalement donner un nom à ce que je faisais consciemment, cette fois, je l’ai appelé Kako et à cette référence l’époque des mélanges inconscients je l’ai baptisé l’ère prékakoïque. En 2003 ça a vraiment été la révélation !
Annojah : En fait le kako c’est vraiment tout un mouvement ?
Exxòs : Oui en me frottant aux avis des autres, je me suis rendu compte que ce n’est pas que de la musique. Avec la littérature notamment quand j’écoutais les propos de Frantz FANON sur l’effet de la colonisation il y avait aussi du kako dedans, des problématiques qui définissent les êtres que ça a créé. Quand je tombais par curiosité sur des lectures – a pa pou di an sé boug ka li on lo – j’ai vu qu’ Edouard GLISSANT tenait ce propos et ça m’a conforté dans la fusion musicale que je fais, elle est l’image de l’être créole, métisse que je suis, qui maîtrise le « langage » du monde entier, qui le boit, qui le comprend mais en même temps qui n’est pas les autres. Tu connais par exemple les instruments que le chinois utilise comme le shamisen, le koto pour le japonais mais lui ne connait pas le ka sauf exception, donc les caribéens nés de la rencontre des mondes, sont le tout monde.
Annojah : Tu aimes ces mélanges, ton style en est inspiré ?
Exxòs : Oui forcément, je n’ai jamais pu définir mon propre style mais les gens me reconnaissent.
Annojah : Du coup tu penses qu’il y a une façon « kako » de s’habiller ?
Exxòs : Oui oui d’ailleurs je l’appelle « afroexcentrique ».
Annojah : Comme l’ancienne boutique d’Anaïs VESPAN?
Exxòs : Oui elle est à l’origine de cette boutique où à la base elle n’était pas styliste plutôt « sélectionneuse », et en fait quand je l’ai rencontré avec son concept AfroExcentrik, j’ai vu dans le stylisme la fusion kako aussi. Elle commandait et les filles qui fréquentaient la boutique avaient toutes la fibre de la diaspora africaine. C’est pour ça que j’aime bien le terme « afroexcentrique ». On est afrocaribéen, ok, mais on est excentrique aussi. C’est-à-dire qu’on est assez contemporain, on n’a pas peur des mélanges de couleurs et de tissus d’origines différentes mais pas avec un style traditionnel. C’est kako ! Les gens ne sont pas habillés comme s’ils provenaient d’une contrée africaine, ni en robe madras comme s’ils étaient des doudous créoles, mais ils ont des vêtements modernes qui ont du madras dedans, du tissu africain en bracelet, en boucles d’oreilles, en pièces rajoutées et je trouve ça kako. Ca m’a montré que ce n’est pas que dans la musique et que ce travail a commencé bien avant que moi j’appelle ça kako. Le monde est kako. Il y a des gens qui ne sont pas guadeloupéens, martiniquais mais qui sont mélangés suédois, Saint-Vincent… les gens ont trois quatre origines maintenant donc ils ne peuvent pas se battre avec leur maman suédoise, leur papa congolais et rejeter l’un pour l’autre, ils sont obligés de faire avec ces différents héritages et eux-mêmes comme dit Frantz FANON ils sont obligés « de remplir leur mission ou de la trahir ». La nôtre, génération kako, elle est là pour être elle même, être unique dans le tout. L’équilibre est a trouvé, je suis tout mais je suis moi-même, je n’oublie pas ma ou mes racines.
Annojah : Tu as toujours des chapeaux, des casquettes…c’est une obsession dis-moi ?
Exxòs : Ouais ça doit l’être. C’est comme l’ère prékakoïque et l’ère kako. J’étais inconscient que j’aimais les chapeaux jusqu’à ce que je réalise que j’ai toujours aimé ça. J’ai vu des anciennes photos avec ma casquette Mickey et mon collier en coraux. Ma mère m’a dit que quand je rentrais chez les gens, je me battais pour ne pas enlever ma casquette, quand je rentrais dans une salle de classe je ne voulais pas retirer ma casquette donc à cette époque j’aimais déjà ça.
Annojah : Tu sais à peu près combien de couvre-chef tu as ?
Exxòs : Euh ouais…euh, une trentaine ! Il y en a que je ne mets plus parce que ça ne va plus avec ma tête de locks.
Annojah : Justement, les locks depuis combien d’années et pour toujours ?
Exxòs : Depuis 2002, j’avais déjà un afro que je secouais dans le clip de BF man et là en fait elles sont déjà assez longues, je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais je ne pense pas très longtemps. Je ne me suis pas lancé un défi ou ai fait un vœu de ne pas couper mes locks, J’ai toujours aimé ça et ça va aussi avec un état d’esprit. Je ne suis pas rasta de religion ou de pratique mais j’ai quand même un esprit « dread » qui est un mot intraduisible en français et donc je pense que c’est venu avec cet état d’esprit. Mais ça ne va pas durer parce que ce que je suis est à l’intérieur et pas ce qui est sur ma tête. Les locks sont longues et je ne souhaite pas qu’elles « serpillent » ou qu’elles balayent le sol (rires).
Annojah : Je vois que tu as également un t-shirt estampillé kako, de la marque Jénès an mouvman, vous avez un partenariat spécial ?
Exxòs : Oui de longue date, depuis la création de la marque à l’époque par Olivier, Christophe et Luc, chacun a pris un chemin mais aujourd’hui la marque existe toujours supporté par Christophe Nivelles et on y est resté fidèle. Ils avaient déjà l’esprit kako dès le départ : faire des trucs modernes, de jeunes mais en même temps que ça soit estampillé local. Ils avaient dès le début des t-shirts avec du madras cousus sur les manches, rajouté par une couturière, et aussi sur les bas des t-shirts ainsi que des logos assez locaux. Ils avaient fait un partenariat avec nous depuis la création de la marque, et ils avaient des soirées en parallèle les Koumangad (kouté manjé gadé). On mangeait local mais sophistiqué avec un petit spectacle pendant la soirée. C’était leur concept et ils ont trouvé que le K.C, le label qu’on avait créé Fwisson était tout à fait dans l’esprit de leur marque donc ils nous ont proposé de porter leurs vêtements et faire un partenariat. On a accepté et depuis on ne s’est jamais quitté.
Annojah : Est-ce que ce sont des t-shirts qu’ils vous proposent ou c’est vous qui proposez des modèles ?
Exxòs : Les deux ! le t-shirt kako je l’ai proposé à Christophe parce que j’avais mon concept kako et qu’on mettait déjà des t-shirts Jénès an mouvman avec la grenat, les mikas, le chapeau de pêcheur, différents trucs qu’ils ont déjà fait. Donc au lieu que moi j’aille me lancer dans une entreprise de t-shirts, alors que j’ai déjà assez à faire dans la musique, c’est naturellement que j’ai dit à Christophe « allons faire des t-shirts kako ». L’échange est comme ça. Il y pensait déjà, son équipe a fait des propositions, on a fait un brainstorming. Il y avait le t-shirt d’aujourd’hui avec le tambour dans la casette et des petits masques assez naïfs que je fais moi-même inspirés des pétroglyphes, les dessins arawak. Je voulais faire un logo Exxòs qui m’a donné le premier masque, X-O-S qui est dans le visage du masque et après j’ai développé tout seul, les masques pour Star Jee, Thiekks, Doob6,… j’ai fini par trouver un truc « quintessant » pour représenter chaque personne de la famille kako : Slas qui est réalisateur, Dan’GOUD’, photographe, Tatie Lo qui fait aussi du cinéma et on a fourré ça sur tes t-shirts. Ca va très lentement au niveau de la continuité de la création des t-shirts parce qu’on est tous auto entrepreneurs dans nos domaines.
Annojah : Tu es finalement assez lié au milieu de la mode malgré toi ?tu animes souvent les ventes privées de Kòd notamment, même si tu n’as pas beaucoup de temps est-ce que tu as déjà songé à créer toi-même ?
Exxòs : Non… c’est-à-dire que quand je faisais du graffiti, je faisais déjà des t-shirts moi-même, c’était vraiment artisanal. Il faut avoir de l’imagination pour aller plus loin et je reconnais qu’il y a des gens qui ont déjà ce talent…Talitha Kumi, j’adore ce qu’elle fait, si j’étais une fille je me serais habillé en Talitha Kumi les trois quarts du temps.
Avant les années 2000 si tu veux, je faisais attention à mon style mais de façon hip-hop même si je n’étais pas le plus grand zulu (référence à la Zulu nation) de la terre mais être habillé en hip-hopeur ça m’allait dans ma tête, mais visuellement ça ne m’allait pas. Et quand je regarde dans le passé, les vêtements trop larges pour un gars mince comme moi… c’est un style qui se travaille, il ne suffit pas d’acheter la panoplie et puis c’est bon tu es habillé ! C’est comme aujourd’hui on parle de swagg, c’est supposé être un style particulier mais quelque soit le style que tu adoptes c’est soit tu as ça dans l’esprit, dans la tête soit tu n’es qu’une photocopie d’un gars qui a les mêmes vêtements. Et un jour je pense que c’est grâce à ce qu’on appelle la Femme, qui fut la mienne…je pense que c’est le meilleur miroir pour quelqu’un qui n’a pas le recul sur lui-même…elle m’a aidé à voir ce qui n’allait pas avec moi. Et aujourd’hui mon style je ne le calcule pas !oui je ne mets pas des trucs par hasard mais je m’habille avec style, je ne sais pas le définir mais je fais naturellement ce qui me ressemble.
Annojah : Tu es assez reconnaissable tout de même.
Exxòs : Oui à force d’avoir choisi des vêtements qui me plaisent et que je réassocie au gré des jours à ma manière c’est peut-être ça qui fait que je suis reconnaissable. Par exemple j’aime beaucoup les chemises, j’ai toujours mis des chemises mais quand j’en mets, ça ne m’intéresse pas de mettre des chemises de bureaux ! Inconsciemment tes influences, ce que tu aimes, ça rentre en toi et il faut juste te décider à t’habiller comme toi tu aimes. Forcément si tu n’as pas des amis qui te disent « ou pa’a vwè sa pa kay èvèw », c’est plus long, ça ne veut pas dire que tu as fait un mauvais choix, ça veut juste dire peut-être que c’est trop large sur toi, ou trop serré mais ça ne veut pas dire que tu dois changer de couleur. Après c’est à toi de trouver le moyen de l’associer avec des choses qui vont aller avec toi.
S’il fallait s’arrêter à une norme où tout le monde devait s’habiller de la même façon, ça n’aurait jamais bougé depuis le moyen-âge or aujourd’hui tu es bluffé par les différents styles.
Annojah : Et le vernis c’est la touche de folie (rires)?
Exxòs : Ah ouais ! Le vernis je ne sais pas pourquoi, je pense que c’est sous influence féminine (rires). Et que j’ai toujours aimé les couleurs, le graffiti, la bande dessinée. Mais le vernis en plus des couleurs, ça brille donc c’est comme si sa couleur change, de jour, de nuit, selon certains angles on peut voir le vernis de façons différentes et j’aime bien ça. Et je pense qu’en fréquentant de super pagnettes, Joby, Cerise, qui ont plein de vernis ça m’est venu « ban’an mèt vèwni osi !». Et aussi parce que je vois bien que le monde change, aujourd’hui l’homosexualité est plus libérée, je ne suis pas homosexuel mais grâce à eux, les hommes peuvent mettre des choses qu’ils ne pouvaient pas mettre avant, c’est mon avis ! Du coup les gens qui ne sont pas artistes ont des piercings pas possibles, des tatouages à des endroits pas possibles alors pourquoi moi qui suis chanteur je ne pourrais pas mettre du vernis ! Quoi de mieux qu’un artiste pour sensibiliser les gens sur l’ouverture d’esprit ! Donc j’ai tous les prétextes, toutes les excuses de le faire, des fois je ne veux pas mes mains sont clean et puis des fois…
Annojah : Quel est le dernier achat « fashion » que tu aies fait ?
Exxòs : euh…il y a quelques mois j’ai acheté un ééénorme chapeau beige style gavroche, ce n’est pas un gavroche, ça a un nom américain d’un acteur qui le portait dans les années 40 ainsi qu’un béret classique Kangol noir à New-York.
Annojah : Des chapeaux, des chapeaux et encore des chapeaux ! (rires). Enfin la dernière, sans quel accessoire tu ne quittes jamais la maison ?
Exxòs : C’est la bague offerte par mes parents et en deuxième lieu la chevalière de mon père avec ses initiales dessus que lui-même portait en or orangé un peu. Là c’est plus des raisons sentimentales, familiales que de goût !
Annojah : Je te remercie de nous avoir accordé un peu de ton temps et à bientôt !
Exxòs : Yes !
Pour écouter Exxòs on soundcloud ou voir Exxòs on vimeo Exxòs .
Les t-shirts Jénès en mouvman sont en vente à la boutique Kòd à Pointe-à-Pitre!
Article : Annojah
Photos : HappyMan Photography
Bon je n’ai pas de facebook mais merci à toutes ces personnes qui ont « like » l’article!!
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